Riz gluant au potiron et sésame (Congee – soupe chinoise)
Lors d’un de mes derniers voyages en avion (d’ailleurs, je crois que je vais finir par prétexter de devoir prendre l’avion pour pouvoir lire tout ce que j’ai à lire… plutôt que le contraire 😉 ) j’ai feuilleté mon éternel magazine favori au titre anti-misogyne (c’est le contraire de « Lui, aux fourneaux ». Alors, trouvé ?), et je suis tombée sur un dossier de recettes à base de riz gluant. Moi qui aime tant les riz au lait, les riz crémeux, les riz thaï, les riz basmati, ceux qui collent, ceux qu’on trouve dans les sushis… je ne pouvais qu’être curieuse par la découverte du riz gluant ! Je connaissais déjà la « farine de riz gluant » mais finalement pas l’ingrédient à l’état pur. J’avais déjà suggéré quelques recettes à mon amie Véro qui voyage beaucoup, ici et là, qui dit souvent que « Le voyage passe aussi par la cuisine » – elle dit « la bouffe » mais on se comprend ! – et qui aime les aliments, leur tradition, leur culture et leur cuisine. Jusqu’à ce ce que je comprenne que, dans son périple, le riz elle le connaît sous toutes ses coutures, à toute heure de la journée (et qu’à un moment donné, elle rêve aussi un peu d’autre chose…).
Peu de temps après être rentrée, j’ai rapidement voulu essayer ce fameux riz et, sans surprise, j’ai adoré. La texture, le côté crémeux alors qu’on ne rajoute rien, le velouté des grains, l’épaisseur de l’eau blanchie. Une sensation de retour en enfance…
Le riz gluant est une variété de riz asiatique, particulièrement doux et digeste. Il développe une consistance moelleuse à la cuisson, liée à la structure de son amidon, et une saveur presque sucrée. Sa valeur nutritionnelle est proche de celle du riz blanc, autour de 100 kcal/100 g. Majoritairement composé de glucides, il contient peu de protéines et pas du tout de lipides.
Il se cuisine sous différentes formes, en sucré ou en salé, il se prête à une grande diversité de plats. Le magazine en question le propose dans un hamburger de veau à la coriandre, dans des perles de riz au haddock, et même dans des gaufres salées ou au sirop d’orange. Il trouve parfaitement sa place dans les desserts : cuit à la vapeur, puis nappé de lait de coco sucré et bouillant, il absorbe alors complètement le lait en refroidissant et sa texture devient unique, avec quelques morceaux de mangue ou ananas par-dessus… Pour ma part, j’ai eu envie de réaliser celle du congee au potiron et cacahuètes.
A la base, le congee est une soupe chinoise que l’on sert traditionnellement au petit déjeuner. Elle est appréciée durant des périodes d’excès alimentaire pour ses qualités digestives. N’ayant pas de cacahuètes, je l’ai réalisée avec des graines de sésame, mais je vous conseille les cacahuètes pour apporter un côté croquant à ce riz crémeux, même si le sésame apporte un goût très approprié dans cette recette. C’est un peu long à préparer car il faut anticiper, mais vraiment très simple !
Je vous souhaite un bon week-end sur cette soupe exotique réconfortante pour un soir (ou un matin !) d’hiver 🙂
Recette pour 4 personnes :
- 200 g de riz gluant
- 200 g de potiron
- 3 tiges de ciboule
- 1 gousse d’ail
- 40 g de graines de sésame ou 40 g de cacahuètes grillées salées
- Sel, poivre
Préparation
- Rincez abondamment le riz jusqu’à ce que l’eau soit très claire, et idéalement, faites-le tremper une nuit.
- Versez le riz dans une grosse cocotte avec 1L d’eau froide. Portez à ébullition en remuant de temps en temps, puis laissez mijoter à couvert.
- Coupez le potiron en petites cubes, les ajouter à la soupe de riz, avec la gousse d’ail écrasée, et laissez mijoter encore 20 min. Salez, poivrez.
- Hachez l’oignon* ciboule.
- Versez le riz dans 4 bols, ajoutez par-dessus les oignons et saupoudrez de sésame.
Optionnel : rajoutez quelques pluches de coriandre fraîche
* Non, je n’écrirai pas « ognon ».
Oh que j’aime ce côté exotique… Tu sais qu’après 3 mois après avoir quitté l’Asie, je croyais pas en arriver à dire ça mais le riz commence à me manquer… Jure.
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Haha ! Jure, tu m’as fait rire… Le riz est un ingrédient que je comparerais à de l’or alimentaire, on peut faire énormément de choses avec, varier les textures, en sucré, salé, petit déj, gâteau, soupe…. du sushis à la Teurgoule, du risotto aux Arancini, de la boule coco avec du riz gluant à la soupe…. Bref, toi qui l’as connu dans toute sa splendeur aux endroits qui le cultivent le mieux, je conçois que ça puisse te manquer !
Et en Océanie, quelles spécialités retiens-tu alors ?
Je t’embrasse fort ! Ici, on s’apprête à attaquer une fondue savoyarde, une spécialité que je partageais bien avec toi 🙂
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Bon, mieux vaut tard que jamais, hein ! (C’est comme « y’a les cons qui ne changent pas d’avis » : un joker formidable ! 🙂
Donc, en Australie ou NZ, comment dire, culinairement parlant ce ne sont des pays qui empruntent beaucoup aux autres cultures car la leur est encore très jeune… Cependant, ils ont une ouverture sur les autres cuisines que l’on connait que timidement en France. On trouve donc des restaurants de tous les coins du monde, de grande qualité et pas trop chers. C’est le bon côté des choses !
Ceci étant dit, il y a quand même le pavlova (dessert « léger » à base de meringue, de crème fouettée et de fruits) dont les deux pays se disputent la paternité ! Il y a aussi le barbecue, qui est un sport national, qui va souvent avec une bière à boire à la bouteille comme les « blocks » (les vrais hommes ! J’t’expliquerai…).
Sinon, on trouve aussi beaucoup de plats importés de Grande-Bretagne (forcément !) comme le fish n’ chips, les scones, les pies (tourtes) en tous genres, beaucoup de salades composées comme il fait chaud, du poisson et des fruits de mer (du homard notamment dans certaines régions).
En Australie on était donc heureux de faire l’expérience d’un resto plutôt haute gamme qui travaille avec des plantes natives du bush, extrêmement intéressant : http://thebeautyisinthewalking.com/orana-une-cuisine-fine-inspiree-du-bush-australien/ (je me permets mais supprime le lien si ça te gène).
Bon, c’est pas tout mais ça m’a donné faim tout ça ! Mais ici c’est plutôt végé et jus frais (ouf !) ! 🙂
Plein de bises !
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Génial, merci pour toutes ces infos ! Et non, bien sûr, ça ne me gêne pas que tu mettes le lien, au contraire ! Figure-toi, d’ailleurs, que ton article est un de mes onglets en permanence ouvert sur mon ordi (je ne le mets qu’en veille, tant que je ne suis pas allée au bout, je ne l’éteins pas !) sur lequel je souhaitais mettre un commentaire.
Et ta réponse est riche d’infos ! Ca en dit long sur tout le reste… Une petite fondue non, toujours pas ?! Mmmh, moins exotique…
Bises ma pote !
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Bonjour,
Je trouve votre recette magnifique ! très belle et si simple..
puis-je utiliser du basmati (riz) à la place.?
je vous remercie
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Bonjour ! Merci pour votre gentil message. En effet, le genre de recette très accessible dans son élaboration et très sympa. Je n’ai pas essayé avec du riz basmati donc je ne sais pas si les temps de cuisson notamment seront les mêmes. La texture sera aussi très certainement différente, moins crémeuse. Mais ce doit être faisable et très bon… Tenez-nous au courant ! 😉
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