Moelleux au chocolat (dont on peut manger 4 parts d’un coup si on veut…)

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Cette fois, voici une recette qui n’a absolument rien du test contemporain, de l’article à la mode sur tous les blogs, du dessert réalisé parce qu’il est dans l’air du temps, ou je ne sais quoi. Non, rien de tout ça. Cette fois, voici une recette vieille comme le monde, qui n’a plus besoin de faire ses preuves, qui n’est pas issue d’un test bizarre et qui a largement droit à la page sur bon nombre de sites déjà. L’ajout de la compote de pomme à la place de la matière grasse, dans un gâteau, permet d’apporter toute l’humidité nécessaire et faire que celui-ci sera fondant, jamais sec et qui ne volera pas la vedette au goût prononcé du chocolat. Il n’y a donc absolument rien de novateur dans cette publication. Pourtant, cette recette fait partie de mes classiques (“t’as encore mis de la compote de pomme dans ton gâteau ? – Euh oui… – ‘Tain mais Anne, rien de tel que le beurre, quoi !”).

Et oui, sauf que ce moelleux n’a aucun équivalent beurré pour moi, je l’aime réellement bien plus sous cette forme fondante, dense, coulante et légère. Ce que j’aime par dessus tout, c’est de pouvoir me resservir quatre fois si j’ai aimé un dessert (alors que la tarte acide aux prunes, c’est vrai, je ne me ressers pas…:-P )

Oui parce que… je me sens frustrée quand j’en aurais encore envie mais que je vais devoir sacrifier une partie de mon estomac pour le digérer. Je me sens dubitative quand j’entends « j’ai mis seulement 20 cl d’huile… ou 150 g de beurre ». Je me sens bête quand je comprends que ma part contient 100 g de sucre et que d’ici à 2h, j’aurai à nouveau faim. Et je me sens peinée d’entendre « non, non je n’en reprends pas. Très bon mais je fais attention en ce moment »

Et bien non, justement, lâche-toi ! Ou plutôt…

LA-CHEU-TOI !

C’est clair ?

Alors SAUF dans le cas du quatre-quart, du Kouign Amann ou du gâteau breton de la Mamie de Stéph, dans le cas du sablé breton du cheesecake d’Anne-So, dans le cas du beurre salé étalé sur un fabuleux pain rustique…. je l’exprime haut et fort, je m’oppose au caractère indispensable du beurre dans les gâteaux*. Même combat pour l’huile (qui n’est pas un exhausteur de goût comme le beurre).

Et pour la petite histoire, ce gâteau a subi de nombreuses modifications depuis, élaborées avec un ami adepte de chocolat (« Pour moi, s’il n’y a pas de chocolat, ce n’est pas un dessert »), pour gagner encore davantage en légèreté (sans les jaunes d’œufs, avec seulement de la Maïzena, du sirop d’agave à la place du sucre cristallin…) et se resservir…. 8 fois. Quand on aime….
Mais en voici une version classique, sans trop de risques, archi-sûre et appréciée un petit millier de fois (si, j’ai compté).

 * Cet article a été réécrit plusieurs fois, modifié, atténué, teinté de diplomatie…. Si ce n’était que moi, il aurait contenu bien davantage de virulence.

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Ingrédients pour un petit moule (environ 5-6 personnes, ou 2 Anne) :

  • 200 g de chocolat
  • 2 gros œufs ou 3 petits
  • 15 g de farine + 15 g de fécule (maïs) + 1 cc de levure chimique
  • 30 g de sucre complet (mais attention c’est peu sucré, pour les plus frileux, osez les 80 g peut-être !)
  • 100 g de compote de pomme non sucré (= 1 petit pot)
  • 5 cl de lait
  • une poignée de pistoles (facultatif)
  • une pincée de sel

Préparation :

  1. Préchauffez le four à 170°C.
  2. Faites fondre le chocolat (je mets un peu d’eau et 20 secondes au micro-ondes, je sais, c’est pas bien le micro-ondes…)
  3. Dans un saladier, battez les œufs, le sucre, ajoutez la farine, la fécule, la levure, puis le lait.
  4. Ajoutez le chocolat fondu au saladier, remuez.
  5. Ajoutez enfin la compote, bien mélanger pour obtenir un appareil homogène et…. goutez. Ajoutez du sucre si besoin.
  6. Versez dans un moule à manqué et dispersez des pistoles un peu partout (cf. photo plus bas), puis les « noyer » à l’aide de la pointe d’un couteau. Cette étape est facultative, mais cela apporte du coulant dans toutes les parts du gâteau, et quand il en reste le lendemain, elles iront même croquer un peu sous la dent…. On ne rigole pas avec le chocolat !
  7. Enfournez pour 20 minutes maximum : il doit vous paraitre « pas tout à fait cuit », c’est là que c’est suffisant justement !

 

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